Un cuisinier de 37 ans a été retrouvé mort dans la nuit de dimanche à lundi sur un parking d'autoroute à Hognoul, près de Liège. La victime disait se sentir persécutée depuis cinq ans. Les enquêteurs privilégient la piste du règlement de compte.

Les services de secours de Liège ont été avertis dans la nuit de dimanche à lundi qu'une voiture était en feu sur la bretelle d'autoroute E40 Bruxelles-Liège, à hauteur de Hognoul. Les pompiers se sont rendus sur place et ont effectivement découvert une Citroën complètement embrasée. Mais à une dizaine de mètres de là gisait un cadavre, celui de Thierry Bleus, un cuisinier d'Ans âgé de 37 ans.

Il semble qu'il ait été égorgé et qu'il ait également reçu quatre coups de couteau, dont un au bras gauche. Ce coup lui a vraisemblablement été fatal puisqu'il a sectionné une artère. La victime s'est dès lors entièrement vidée de son sang.

"Au secours" ...

Vers minuit, à l'aide de son GSM, Thierry Bleus avait appelé les services de secours pour signaler qu'il venait d'être agressé; la communication a ensuite été interrompe. Le GSM a été retrouvé tout près du corps. Le juge d'instruction de Liège et le parquet sont descendus sur les lieux.

Déjà menacé

La victime avait déjà fait l'objet de menaces lorsqu'elle exploitait le restaurant "Le Beaubourg" à Embourg. Lors de la reprise de ce restaurant, Thierry Bleus avait été victime d'un incendie criminel dans cet établissement et de menaces.

Thierry Bleus était domicilié avenue de la Paix à Ans et, depuis un certain temps, il travaillait principalement dans un restaurant à Ixelles. C'est d'ailleurs de ce restaurant qu'il revenait, dans la nuit de dimanche à lundi, lorsqu'il a été agressé.

Une autopsie a été pratiquée en médecine légale ce lundi matin à Liège. Il semblerait que la cause de la mort viendrait plus de l'artère sectionnée à un bras que de l'égorgement. Cette artère sectionnée aurait permis au sang de s'évacuer rapidement.

Quant à l'arme du crime, elle n'a pas encore été retrouvée mais des recherches devaient être effectuées dans la journée, à la lumière du jour, à l'aide d'un détecteur de métaux, dans les environs de l'endroit où le corps a été découvert.

Un article de RTL Info.be, le 02/11/09

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