Jean-Pierre Treiber se cachait au numéro 30 de la rue Dajot, un immeuble moderne de sept étages situé dans le centre-ville de Melun, à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau de la prison et du palais de justice, un comble !

Il vivait dans l’appartement 61, au cinquième étage du Lamartine, à la façade blanche et aux volets coulissants en PVC à chaque fenêtre. A l’approche de Noël, de petits sapins en pot avaient été installés devant l’entrée dallée de carrelages et aux murs de couleur crème.

A 18 heures, la plupart des résidants sont encore à leurs fenêtres, observant les cars de retransmission des télés, la nuée de journalistes et de badauds. Au cinquième étage, où le fugitif a été arrêté par le Raid deux heures auparavant, vivaient apparemment dix autres familles, calfeutrées derrière leurs portes vert anis. De celle de l’appartement 61, il ne reste que les serrures explosées et, autour, des traces de brûlures. Curieusement, le logement n’a pas été placé sous scellés.

Un article de Bastien Bonnefous et propos recueillis par Ghislaine Bertin-Denis, Laura Jaumouillé, Alexandra Gonzalez et Guillaume Rameaux, publié sur France Soir.fr, le 21/11/09

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